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Crème glacée et repos pour Kim Clavel

Ils sourient au centre du ring.

L'arbitre lève le poing de Kim Clavel en signe de victoire.

Photo : Bernard Brault - Groupe Yvon Michel

La Presse canadienne

Kim Clavel et Katheryne Renee Lindenmuth ne sont pas du même niveau. Les deux boxeuses se trouvaient néanmoins dans le même ring, jeudi, au Cabaret du Casino de Montréal. Et pour passer un bel été, Clavel se devait de dominer son adversaire.

C'est mission accomplie pour la pugiliste québécoise, qui a enregistré une victoire par décision unanime sans équivoque.

Elle n'a pas le choix, a admis le vice-président recrutement et développement de Groupe Yvon Michel, Bernard Barré. Elle est en attente d'un combat de championnat du monde. Tout a été tellement serré lors des derniers combats [...], ce n'était pas le temps de faire un combat qui nous laisse croire qu'elle n'est pas prête pour un retour en championnat.

Cette performance de Clavel (19-2, 3 K.-O.) lui permettra de passer un été sans trop se questionner, sans regretter sa dernière présence dans le ring avant l'automne.

Je vais prendre le mois de juin "off", manger de la crème glacée. Je vais aller voir ma sœur en Utah, passer du temps avec les gens que j'aime [...]. Je vais rester sur ce nuage-là, ça me fait du bien d'y être. La dernière année a été complexe, mais on est sur la bonne voie et on va continuer de travailler fort.

Une citation de Kim Clavel

Lindenmuth (6-3, 2 K.-O.) a tout tenté pour aller chercher une victoire surprise. La boxeuse du Nouveau-Mexique a joué la carte de l'agressivité, passant les 10 rounds en mode attaque.

Elle arrive du kickboxing et ces athlètes-là sont excessivement tough, hargneuses. C'est exactement ce à quoi on s'attendait, a dit Clavel. Mais quand tu l'as dans ta face, c'est toujours plus difficile que ce que tu pensais.

La grandeur du ring fait une grosse différence, a dit l'entraîneuse Danielle Bouchard au sujet du ring de 16 pieds (4,87 m) utilisé jeudi. Dans un petit ring, tu n'as pas énormément d'espace pour jouer.

Akdeniz veut demeurer actif

Mazlum Akdeniz (20-0, 8 K.-O.) a connu une soirée peu occupée face à Sebastian Ezequiel Aguirre (19-5, 12 K.-O.), puisque l'Argentin n'était résolument pas venu à Montréal en mode participatif.

S'il faut être deux pour danser le tango, Akdeniz s'est retrouvé en manque criant de partenaire.

Si l'on m'offre un combat vendredi prochain, je le prends, a lancé le boxeur de Longueuil en fin de soirée.

Plus sérieusement, le protégé de Moe Latif a exprimé le souhait de demeurer actif. Il a même indiqué la date du 20 juin, jour où GYM tiendra son dernier gala avant la pause estivale, comme celle d'un retour possible dans le ring.

On va voir, si on a la chance de boxer bientôt, on va le faire. On va s'asseoir avec mon entraîneur, mon équipe et mon promoteur et voir quand on peut remonter dans le ring. Il y a un gala le 20 juin. Avant même ce combat, j'ai dit à Moe : "Mets-moi sur ce gala contre n'importe qui, pour 8 ou 10 rounds, je m'en fous, je veux boxer."

Une citation de Mazlum Akdeniz

Une chose est claire : il restait encore beaucoup d'énergie au Québécois en fin de combat. Aux neuvième et dixième rounds, il a lancé plusieurs attaques incisives, sans toutefois pouvoir stopper Aguirre avant la limite.

Il attribue ce cardio amélioré à son camp d'entraînement avec Josh Taylor, ex-champion incontesté des super-légers, avec qui il a passé trois semaines à imiter Jack Catterall pour l'Écossais.

Je me disais vers le cinquième ou sixième round que j'allais commencer à fatiguer. Dans le coin même, Moe me disait de prendre ça relax, a noté Akdeniz. Mais non, je n'avais pas de baisse d'énergie. J'ai même regretté de ne pas avoir lancé plus de coups dans les premiers rounds, peut-être que j'aurais alors pu le stopper.

Les deux boxeurs prennent la pause avant de manger.

Mazlum Addeniz (à dr.), ici en compagnie d'Ezequiel Aguirre, a toujours pris soin d'inviter ses adversaires pour un repas amical après chacun de ses combats.

Photo : Gracieuseté : Meta-Mazlum-Akdeniz

Classe

Certains ont souligné le style flamboyant d'Akdeniz face à Aguirre, qui peut passer pour de l'arrogance.

Le pugiliste a toutefois montré toute sa classe après la soirée. Il a invité l'Argentin à manger à son restaurant de Longueuil, le Royal 21. Il a l'habitude d'inviter chacun de ses adversaires après ses combats.

Comme quoi les apparences sont parfois trompeuses.

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