Montréal conclut la saison avec une défaite à Boston

L'équipe de Montréal a conclu sa première saison dans la Ligue professionnelle de hockey féminin avec une défaite de 4-3 contre l'équipe de Boston, samedi après-midi, au Tsongas Center.

Après avoir eu droit à une bonne frousse au troisième vingt, la formation de Boston (8-4-9-3, 35 points) s'est qualifiée pour les séries éliminatoires grâce à cette victoire en temps réglementaire, combinée à la défaite de 5-2 du Minnesota plus tôt en journée à New York.

Cette qualification, Boston la doit au filet décisif de Kaleigh Fratkin d'un tir des poignets de ligne bleue qui a dévié sur le bâton d'Amanda Boulier avant de surprendre Ann-Renée Desbiens sous sa mitaine, avec 80 secondes à jouer au temps réglementaire.

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De son côté, la formation montréalaise (10-3-6-5, 41 points) n'avait rien à soutirer de ce match puisqu'elle était déjà confinée au 2e rang.

Toutefois, l'entraîneuse-chef Kori Cheverie, la défenseuse Erin Ambrose et la capitaine Marie-Philip Poulin avaient tour à tour rappelé, vendredi, qu'il était important de peaufiner les facettes du jeu collectif qui n'étaient pas à point en prévision des séries éliminatoires.

Elles ont atteint une partie de cet objectif en troisième période, lors de laquelle elles ont effacé un recul de 0-3 avec trois buts consécutifs.

J'ai vraiment aimé la façon dont nous avons réagi en troisième période. Je pense qu'il s'agit d'une meilleure représentation de notre équipe. Il était évident qu'il y avait une différence de mentalité entre les deux clubs. C'est quelque chose dont nous étions bien conscientes au moment d'aborder la partie, a dit Cheverie en visioconférence.

Mikyla Grant-Mentis a lancé la remontée avec ses deux premiers filets de la saison, chaque fois en avantage numérique, contre Aerin Frankel, qui a fait face à 31 tirs.

Poulin, avec son 10e but de la saison, a ensuite créé l'égalité à 16:51.

Boulier a récolté deux aides dans la défaite.

De la manière dont nous avons joué en troisième, c'est ce que nous allons devoir faire dans les séries éliminatoires, a estimé Grant-Mentis.

Nous étions combatives et affamées lorsque nous avons eu besoin de marquer des buts, a-t-elle ajouté.

Hilary Knight (1 but et 1 passe), Hannah Brandt (2 mentions d'aide) et Susanna Tapani (2 mentions d'aide) ont dirigé l'attaque bostonienne avec deux points chacune.

Alina Müller, au premier vingt, et Megan Keller, en deuxième période, ont également déjoué Desbiens, qui a réalisé 31 arrêts.

La formation montréalaise entrera maintenant en mode séries éliminatoires et accueillera les deux premiers matchs de la série trois de cinq, les 9 et 11 mai à la Place Bell.

Il reste à savoir contre qui. Ce pourrait être Boston, Minnesota ou Ottawa, qui affrontera Toronto dimanche soir. Et c'est Toronto qui décidera des rivales de Montréal dans les demi-finales.

Peu importe quelle équipe on va affronter, on sait qu'il va falloir être présentes. Il va falloir sortir fort. C'est une série à la fois, un match à la fois. Peu importe l'équipe contre qui on va jouer, il faut arriver prêtes dès le premier match, a rappelé l'attaquante Mélodie Daoust.

Une séquence prend fin

Pour ce dernier match de la saison, Cheverie a fait appel à la même formation que contre Ottawa exactement une semaine plus tôt.

Ça inclut Desbiens, qui avait offert une performance spectaculaire dans la victoire de 2-0, et qui avait blanchi ses rivales pendant 64 minutes 29 secondes, en incluant la partie précédente contre New York.

La séquence s'est terminée à 15:19 de la première période quand Knight a sauté sur une rondelle laissée libre dans le demi-cercle et l'a poussée dans le fond du filet.

Ce but a amorcé une suprématie des joueuses de Boston, qui ont effectué cinq des six tirs suivants avant la fin de l'engagement.

Elles ont doublé leur avance avec 78 secondes à écouler au premier vingt grâce à Müller, qui avait été oubliée dans l'enclave après une mise au jeu à la droite de Desbiens.

Les Montréalaises ont connu de bons moments en première moitié de première période, notamment lors d'une supériorité numérique.

Toutefois, malgré presque deux minutes complètes passées en zone adverse, les Montréalaises n'ont lancé qu'une seul fois sur Frankel.