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Un succès « préoccupant » pour le marais de la Rivière-aux-Cerises à Magog

Des kayakistes au marais de la Rivière-aux-Cerises.

Lors des journées les plus achalandées de l'année, quelque centaines d'utilisateurs naviguent sur la rivière aux Cerises à Magog. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / André Vuillemin

L'Association du marais de la Rivière-aux-Cerises (LAMRAC) soulève des préoccupations concernant le nombre d'utilisateurs qui visitent ce marais chaque jour. Sans vouloir restreindre le nombre de visiteurs, le LAMRAC souhaite poursuivre ses efforts de sensibilisation pour inciter les gens à prendre très grand soin de ce secteur.

Pour la directrice générale Vicki-May Hamm, les efforts se concentrent principalement sur la préservation des sentiers du marais et de l'affluent, essentiel à l'apport en eau potable pour les citoyens de Magog.

Vicki-May Hamm devant le centre d'interprétation du marais de la Rivière-aux-Cerises.

La directrice générale de l'Association du marais de la Rivière-aux-Cerises (LAMRAC), Vicki-May Hamm.

Photo : Radio-Canada / Joël Provencher

Durant la pandémie, l'achalandage a fortement augmenté, ce qui a mené l'organisation à s'interroger sur la protection du secteur. La situation est toutefois beaucoup mieux et les citoyens comprennent l'enjeu, soutient Vicki-May Hamm.

Une analyse faite par des étudiants de l'Université de Sherbrooke a ainsi permis d'évaluer que la capacité de charge sur la rivière devait être de moins de 50 utilisateurs à la fois. Lors des journées les plus achalandées de 2023, des centaines d'embarcations étaient sur l'eau en même temps, ce qui dépasse largement le nombre établi dans l'étude universitaire.

De son côté, la Ville de Magog a obtenu d'autres chiffres au sujet de l'achalandage du secteur. Ceux-ci ne concordent pas avec les données obtenues par l'Université. Un compteur mécanique est utilisé sous le pont de la route 112 ainsi que des données cellulaires qui ont aussi été recueillies.

Je crois qu'il faut pousser plus loin la réflexion concernant le nombre de personnes sur la rivière. On doit mieux documenter. Aussi, les débordements survenaient davantage lorsque les gens sortaient des sillons et allaient dans les milieux fragiles. [...] On ne veut pas restreindre l'accès, mais on pourrait proposer aux gens de revenir plus tard, estime Vicki-May Hamm.

Des visiteurs sensibilisés pour l'avenir

Les personnes rencontrées sur le site du marais de la Rivière-aux-Cerises se disent préoccupées par l'augmentation du nombre de visiteurs au cours des dernières années. Elles sont conscientes du fait que l'augmentation du nombre de visiteurs peut occasionner une dégradation plus rapide des écosystèmes fragiles.

Elles souhaitent que des mesures continuent d'être mises en œuvre pour assurer la conservation du marais.

C'est le cas de Madeleine Bigras, une adepte des sentiers depuis maintenant une dizaine d'années.

Il faut que les gens fassent attention au marais. Il ne faut pas aller dans la forêt et il faut rester dans les sentiers pour protéger la nature. Malgré tout, je suis contente de voir une augmentation de l'achalandage, parce que cela amène du tourisme à Magog.

Une citation de Madeleine Bigras, citoyenne
Madeleine Bigras près de la rampe sur un sentier du marais de la Rivière-aux-Cerises.

La citoyenne Madeleine Bigras visite les sentiers du marais de la Rivière-aux-Cerises de Magog depuis une dizaine d'années.

Photo : Radio-Canada / Joël Provencher

Même son de cloche de la part de Carole-Anne Bilodeau, qui souhaite protéger la nature pour les générations futures. Elle était d'ailleurs sur place avec ses petits-enfants pour profiter des sentiers.

Nous sommes très chanceux d'avoir accès à ces écosystèmes qui sont proches de nous. C'est très beau et il faudrait en profiter longtemps et, ainsi, garder cela pour nos petits-enfants.

Carole-Anne, Clara et Hubert dans les sentiers du marais de la rivière aux Cerises.

Carole-Anne Bilodeau en compagnie de ses deux petits-enfants Clara et Hubert.

Photo : Radio-Canada / Antoine Desrosiers

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