•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Une clinique pour animaux sauvages connaît sa période la plus achalandée

Un hibou dans une volière

Les oiseaux composent en majorité les animaux recueillis et soignés par le refuge.

Photo : Radio-Canada / Dave Gilson

La clinique vétérinaire Alberta Institute for Wildlife Conservation dit acceuillir environ 500 % plus d’oisillons et d’autres jeunes animaux blessés ou abandonnés entre les mois d'avril et juin, qu’à n’importe quel autre moment de l’année.

C’est la période de l’année la plus achalandée pour le refuge situé dans le hameau de Madden, au nord de Calgary.

Le printemps est la période de mise bas pour plusieurs animaux et c’est aussi un moment de l'année pendant laquelle les oiseaux migrateurs survolent la province. C'est ce qui explique cet afflux à l'Alberta Institute for Wildlife Conservation et aussi que le refuge traite en majorité des oisillons, selon la coordonnatrice aux communications de la clinique, Scottie Potter.

Beaucoup de ces jeunes animaux ont besoin de soins puisqu'ils sont orphelins ou blessés à cause de conflits entre la faune et l'humain, explique-t-elle. Ça peut être dû à un accident de voiture, à des attaques de chats ou de chiens domestiques, ou même cela peut être dû à un oiseau qui a heurté une clôture de barbelé.

Se renseigner avant de secourir un animal

S'il est possible de tomber sur plusieurs animaux en détresse, ils n'ont pas tous besoin d'être sauvés, prévient Scottie Potter.

En exemple, elle parle des levrauts seuls qui peuvent sembler avoir été abandonnés. Toutefois, il est habituel pour les lièvres de laisser leur petit pendant un long moment.

Elle conseille à ceux qui sont inquiétés par l'état d'un animal de demander conseil avant d'agir.

En règle générale, seuls les animaux blessés et les oisillons tombés des nids ont besoin de l'intervention des humains.

Scottie Potter précise aussi qu' il n'y a pas de risque à remettre un oisillon dans son nid comme beaucoup le pensent. Il existe un mythe selon lequel votre odeur va faire en sorte que les parents ne veuillent plus s'occuper du bébé. Ce n'est pas le cas. En fait, les bébés peuvent être remis dans le nid, affirme-t-elle.

Hausse des patients, hausse des coûts

Cette augmentation d'animaux à secourir se traduit par des coûts importants et surtout beaucoup de travail pour la clinique.

Certains bébés nous demandent des soins 24 heures sur 24, pour être nourris, indique la coordonnatrice aux communications. L'administration recrute du personnel supplémentaire pour pallier la demande.

Chaque patient nous coûte entre 100 $ et 1000$.

Une citation de Scottie Potter, coordonnatrice aux communications de la Alberta Institute for Wildlife

Il y a aussi les coûts de la réadaptation à la vie sauvage, une partie de la mission du refuge.

La clinique, qui est aussi un organisme à but non lucratif, a lancé sa campagne printanière de financement qui coïncide avec la période où elle a le plus besoin d'argent.

Cette année, leur objectif est de collecter 2500 $.

Avec des informations de Dave Gilson

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Infolettre ICI Alberta

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Alberta.