Le palais de justice de Sept-Îles à la recherche de nouveaux candidats

Le palais de justice de Sept-Îles est à la recherche de candidats pour compléter ses équipes. Le ministère de la Justice du Québec a ainsi organisé, vendredi, une journée portes ouvertes pour faire connaître les possibilités de carrière dans le domaine.

Il y a notamment des besoins à combler dans les équipes de soutien juridique et administratif. Le palais de justice de Sept-Îles cherche à embaucher cinq à sept nouvelles personnes.

Comme un peu partout dans l'Est-du-Québec, le manque de main-d'œuvre se fait sentir dans les palais de justice de la Côte-Nord.

Avec plus de personnel, le palais de justice de Sept-Îles aimerait ainsi rendre son système plus accessible et efficace.

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Une réduction de services?

Des avocats qui pratiquent à Sept-Îles, dont David Héroux, estiment que le manque d’employés au palais de justice de la région peut devenir, à la longue, un frein pour l’accès à la justice.

C'est aussi un frein à une saine administration de la justice, lance Me Héroux, qui est aussi le bâtonnier de la Côte-Nord.

Lorsqu’on n’a pas assez de personnel, les juges ne peuvent pas siéger et les avocats ne peuvent pas présenter leur dossier.

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Le manque d’employés est un problème qu’il faut résoudre rapidement. Je salue la démarche qui est faite par le ministère de la Justice du Québec [avec la journée portes ouvertes], ajoute-t-il.

Une autre avocate septilienne, Anne-Marie Gauthier, s’inquiète pour les employés qui sont actuellement en fonction au palais de justice de la région.

On discute avec le personnel du palais. Ils doivent effectivement être en multitâche, indique Me Gauthier.

Une surcharge de travail, à un moment donné, c’est dangereux. On ne veut pas que les gens quittent l’emploi et partent en arrêt maladie. Le besoin [de personnel] est criant. C’est ce qu’on ressent.

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De son côté, la directrice régionale des services judiciaires de la Côte-Nord, Mireille Joncas, admet aussi que le palais de justice compose avec une pénurie de main-d’œuvre.

Elle considère toutefois que le manque d’employés n’a eu aucun effet sur les services offerts aux citoyens.

Les activités ont continué au même rythme que si on avait une équipe complète, soutient-elle.

Malgré le contexte actuel, on n'a pas eu à réduire nos activités. On n'a pas eu à fermer de salles de cour.

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Mireille Joncas estime qu’une cinquantaine de personnes ont participé à l’événement vendredi. Elle souhaite que plusieurs d’entre elles envoient leur candidature d’ici le début du mois de mars.