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Guerre à Gaza : le Hamas au Caire pour discuter d’une trêve

La proposition de trêve laisse entrevoir un accord d'une durée de 40 jours.

Un enfant est debout dans un bâtiment endommagé par des frappes à Rafah. On l'aperçoit à travers un trou dans le béton.

Des frappes israéliennes meurtrières ont été menées vendredi sur le territoire palestinien, notamment à Rafah.

Photo : Reuters / Hatem Khaled

Faits saillants

  • Une délégation du Hamas est arrivée samedi au Caire pour discuter d'une proposition d'accord de trêve dans la bande de Gaza.

  • Des fuites sur la proposition entre Israël et le Hamas laissent entrevoir une trêve qui durerait 40 jours ainsi que la libération d'otages israéliens.

  • Le nord de Gaza est frappé par une « véritable famine » qui se déplace vers le sud, selon la responsable du Programme alimentaire mondial.

  • Le mouvement étudiant propalestinien s'étend dans le monde. Des manifestants ont installé des campements sur le campus de plusieurs universités, réclamant que celles-ci coupent les ponts avec les entreprises et les mécènes liés à Israël.

  • Le Hamas affirme que la guerre avec Israël a fait 34 600 morts dans la bande de Gaza. Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés de Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1170 personnes.

  • En solidarité avec les Palestiniens, les Houthis menacent de viser tout navire qui se dirigerait vers Israël.

  • Le Hamas n'acceptera aucun accord qui ne prévoira pas la fin de la guerre

    Un responsable du Hamas a répété samedi que ce mouvement palestinien, qui négocie actuellement au Caire une trêve dans la bande de Gaza, n'acceptera en aucun cas un accord qui ne prévoira pas explicitement un arrêt de la guerre.

    Nos informations confirment que [Benyamin] Nétanyahou freine en personne un accord par calculs personnels, a également affirmé ce responsable, qui a requis l'anonymat, à propos du premier ministre israélien, que le Hamas avait précédemment accusé de multiplier les propos visant clairement à faire échouer toute possibilité d'accord.

    M. Nétanyahou répète qu'il est déterminé à mener une offensive d'ampleur sur Rafah, ville du sud de la bande de Gaza qu'il estime être le dernier bastion du Hamas. Il exclut de cesser la guerre en cours depuis sept mois avant d'avoir anéanti ce mouvement islamiste.

    Le responsable du Hamas a accusé samedi Israël de chercher à récupérer ses captifs sans pour autant devoir cesser son agression sur Gaza.

    L'obstination d'Israël est susceptible de compromettre les négociations et Nétanyahou en porte la pleine responsabilité, a-t-il poursuivi. Nous sommes désireux de parvenir à un accord, mais pas à n'importe quel prix.

    Avec les informations de l'Agence France-Presse

  • Manifestation à Tel-Aviv

    Des milliers de personnes sont entassées dans une rue. Elles portent des drapeaux d'Israël et des pancartes.

    Une rue de Tel-Aviv est envahie par des manifestants qui réclament une trêve pour permettre le retour des otages.

    Photo : afp via getty images / JACK GUEZ

    En soirée, des milliers de personnes, y compris des proches d'otages, ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer au gouvernement Nétanyahou la conclusion d'un accord de trêve pour permettre le retour des otages.

    Agence France-Presse

  • Le Hamas entrave tout accord en insistant pour arrêter la guerre, selon un responsable israélien

    Un haut responsable israélien a affirmé à l'AFP que le Hamas entrave toute possibilité d'accord de trêve en insistant sur l'arrêt de la guerre dans la bande de Gaza lors de ses discussions au Caire avec les médiateurs internationaux.

    Les informations selon lesquelles Israël a accepté de mettre fin à la guerre dans le cadre d'un accord sur un échange de prisonniers ou qu'Israël autorisera la médiation à garantir que la guerre va s'arrêter sont inexactes. Jusqu'ici, le Hamas n'a pas abandonné sa demande d'une fin de la guerre et entrave ce faisant la possibilité de parvenir à un accord de trêve, a déclaré ce responsable qui a requis l'anonymat.

    Agence France-Presse

  • L'espoir d'une trêve à Gaza renaît

    Le journaliste Nicolas Rouger, à Haïfa, fait le point sur la situation.

  • Le nord de Gaza frappé par une véritable famine, selon le Programme alimentaire mondial

    À Gaza, la famine est là, une véritable famine dans le nord, et qui se déplace vers le sud, a alerté la responsable de cette agence de l'ONU, Cindy McCain, dans l'extrait diffusé vendredi d'un entretien avec la chaîne américaine NBC.

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) est une des nombreuses organisations qui tentent d'acheminer de la nourriture dans la bande de Gaza. Ce que nous demandons, ce que nous n'avons pas cessé de demander, c'est un cessez-le-feu et la possibilité de disposer d'un accès sans entrave afin d'entrer dans Gaza pour délivrer de l'aide humanitaire, a déclaré Cindy McCain.

    Si la situation s'améliore légèrement sur le territoire palestinien, le risque de famine demeure, estime le PAM. L'aide internationale, strictement contrôlée par Israël, arrive au compte-gouttes, majoritairement d'Égypte.

    Agence France-Presse

  • Pas encore de délégation d'Israël aux discussions de trêve en Égypte

    Israël enverra une délégation au Caire, où est discuté un projet de trêve dans la bande de Gaza, seulement en cas d'avancée positive sur le cadre d'un possible échange d'otages contre des prisonniers palestiniens, a déclaré samedi un haut responsable israélien.

    Pour faire simple, ce qui est discuté, c'est un terrain d'entente sur le cadre d'un possible accord d'échange d'otages retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël, mais il faut s'attendre à de longues et difficiles négociations avant un véritable accord, a expliqué à l'AFP un haut responsable israélien.

    Si nous envoyons une délégation au Caire, ce sera le signe d'une avancée positive autour de ce cadre, a-t-il ajouté.

    Mais le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, répète à l'envi sa détermination à mener une offensive d'ampleur sur Rafah – ville du sud de la bande de Gaza qu'il estime être le dernier bastion du Hamas – et exclut de cesser la guerre avant d'avoir anéanti le mouvement islamiste palestinien.

    Agence France-Presse

  • Des groupes armés ont dérobé 66 millions d'euros à la Banque de Palestine

    Des groupes armés palestiniens, dont l'un se revendiquant du groupe islamiste Hamas, ont dérobé le mois dernier un total de 66 millions d'euros dans les coffres de plusieurs agences bancaires de Gaza, rapporte samedi Le Monde.

    Le quotidien français a eu accès à un document transmis par la Banque de Palestine à certains partenaires internationaux qui décrit des cambriolages spectaculaires, dont celui survenu dans sa principale agence à Gaza le 16 avril.

    Selon le document obtenu par Le Monde, le 16 avril, des employés ont constaté qu'un trou avait été foré dans le plafond de la salle des coffres, explique le journal, précisant que les malfaiteurs ont mis la main sur des cassettes de distributeurs de billets, contenant l'équivalent de 2,8 millions d'euros en shekels israéliens.

    Dès le lendemain matin, le 17 avril, [des groupes armés] munis d'explosifs se sont de nouveau rendus dans le bâtiment pour faire sauter le caisson de ciment coulé la veille pour protéger l'argent et ont ouvert trois coffres, emportant l'équivalent de 29 millions d'euros en différentes devises.

    Le 18 avril, c'est la seconde agence, la plus importante du centre-ville, qui a été assaillie par un commando d'hommes se réclamant des plus hautes autorités à Gaza, une formule qui désigne le Hamas, rappelle le journal, et est reparti avec l'équivalent de 33,6 millions d'euros en shekels israéliens.

    Par ailleurs, l'armée israélienne a de son côté saisi dans l'enclave une importante somme d'argent appartenant à l'institution, selon les informations du Monde. Seuls deux distributeurs de billets fonctionnent encore, à Rafah et à Deir Al-Balah, lorsqu'ils sont alimentés en électricité, souligne le journal.

    Agence France-Presse

  • La délégation du Hamas arrivée en Égypte

    Une délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas est arrivée samedi en Égypte pour discuter d'une proposition d'accord de trêve dans la bande de Gaza avec Israël, qui menace de lancer une opération terrestre à Rafah malgré les mises en garde internationales.

    Le Hamas a indiqué que sa délégation participerait aux discussions dans un esprit positif samedi pour poursuivre les discussions sur l'offre de trêve avec Israël et parvenir à un accord.

    Des fuites sur la proposition de trêve entre Israël et le Hamas laissent entrevoir des compromis de part et d'autre pour mettre fin à la guerre à Gaza. La phase initiale de l'accord durerait 40 jours et accorderait la libération d'otages israéliens.

    Le directeur de la CIA, William Burns, est lui aussi arrivé au Caire vendredi pour prendre part à la médiation aux côtés de l'Égypte et du Qatar.

    Avec les informations de l'Agence France-Presse et de Reuters

  • L’armée israélienne opère au nord de Tulkarm, dans la bande de Gaza

    Des affrontements ont éclaté entre l'armée israélienne et les Palestiniens dans la ville de Deir el-Ghusun, au nord de Tulkarm, a rapporté l'agence de presse Al-Mayadeen, affiliée au Hezbollah, dans la nuit de samedi à dimanche.

    Plus tôt, Israël aurait attaqué la zone de Nuseirat à Gaza, a affirmé le réseau Al-Mayadeen. Aucun blessé n'a été signalé.

    Avec les informations de The Jerusalem Post

  • Gaza : le mouvement étudiant contre l'offensive israélienne s'étend dans le monde

    Des manifestants propalestiniens s'assoient sur l'herbe près d'un campement sur le campus de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) le 2 mai 2024 à Los Angeles, en Californie.

    Manifestation propalestinienne sur le campus de l'Université de Californie à Los Angeles.

    Photo : Getty Images / Eric Thayer

    Le mouvement étudiant contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza se poursuit dans le monde. Parti des campus américains et faisant parfois l'objet d'une répression policière, il a gagné Paris, Lausanne, Berlin, Montréal, Mexico et Sydney.

    Agence France-Presse